Vérification Générale Période, pourquoi ?
- ggformation
- 22 févr.
- 2 min de lecture

Je trouve régulièrement des entreprises qui n'ont pas fait les VGP ( Vérifications Générales Périodiques) de leurs appareils de manutention ou qui ne les font plus et assez souvent d'ailleurs dans la distribution. Alors j'ai décidé de faire ce blog pour expliquer les tenant et les aboutissant de cette question.
Les chariots élévateurs sont des outils indispensables dans de nombreux secteurs d’activité, mais leur utilisation comporte des risques importants. C’est pourquoi la réglementation impose des Vérifications Générales Périodiques tous les 6 mois.
Selon l'article L.4321-1 et le Code du Travail, il faut que les équipements de travail mis en service ou utilisés dans les établissements soient équipés, installés et maintenus de manière à préserver la santé des travailleurs.
La réglementation interdit la mise en service et l'utilisation d'équipements de travail non conformes aux règles techniques de conception qui leur sont applicables (article L. 4321-2 du Code du travail).
VGP, 6 bonnes raisons
1. Assurer la sécurité des collaborateurs
Un chariot élévateur mal entretenu peut devenir un danger pour l’opérateur et les personnes aux alentours. La VGP permet de détecter les anomalies mécaniques, hydrauliques ou électriques avant qu’elles ne causent un accident.
2. Garantir la conformité légale
Ne pas effectuer les VGP expose l’entreprise à des sanctions administratives et pénales. En cas d’accident, l'absence de VGP peut entraîner une mise en cause de la responsabilité de l'employeur.
3. Optimiser la durée de vie du matériel
Un entretien régulier permet de préserver les performances du chariot élévateur, d'éviter les pannes coûteuses et de prolonger la durée de vie de l’équipement.
4. Réduire les coûts d’exploitation
Un équipement bien entretenu consomme moins d'énergie, nécessite moins de réparations imprévues et permet d'éviter les arrêts de production non planifiés.
5.Quand faire contrôler ses appareils de levage ?
Avant la mise en service des équipements mis en service pour la première fois (neufs ou d’occasion)
Lors de la remise en service d’équipements existants notamment lorsqu’il y a démontage et remontage ou lors de travaux de réparation d’organes essentiels (freins de levage par exemple).
Tous les ans ou tous les 6 mois selon les équipements existants afin de contrôler leur état et leur maintien en conformité avec la vérification générale périodique (VGP).
6. Quel est le risque pénale en cas de contrôle ou d'accident corporels.
En cas de contrôle de l'inspection du travail, l'absence de VGP peut vous coûter une amende allant jusqu'à 3750 €.
En cas d'accident causé par un chariot élévateur non vérifié, les propriétaires peuvent être tenus responsables et être condamnés pénalement. Ces sanctions peuvent aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
En résumé, la VGP n’est pas une simple formalité administrative. C’est un levier essentiel pour la sécurité, la conformité et la rentabilité de votre activité. N'attendez pas un incident pour agir, faites de la sécurité une priorité !
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